Avril 1974
Camarades si vous savez où dort la lune blanche Dites-lui combien je la désire, Mais que je ne peux encore venir l’aimer, car il y a encore à combattre.
Camarades si vous savez où se cache la sirène, Là-bas par-delà les mers, Un jour j’irai la voir, mais il y a encore à combattre.
Et si un triste sort m’arrête et que je tombe Portez tous mes chants et un bouquet de fleurs rouges À l’être que j’ai tant aimé, si nous gagnons le combat.
Camarades si vous cherchez les libres printemps, Alors j’irai avec vous. Car c’est pour pouvoir les vivre que je me suis fait soldat.
Et si un triste sort… quand nous gagnerons le combat.