Andalous de Jaen
Andalous de Jaen fiers cueilleurs d'olives Dites-moi du fond du cœur qui, a planté les oliviers,
Ce n'est pas le néant ni l'argent ni le seigneur, mais la terre tout en silence, le travail et la sueur.
De concert avec l'eau pure et avec les planètes de concert, eux trois firent une merveille De leurs troncs tout de travers.
Andalous de Jaen, fiers cueilleurs d'olives dites-moi du fond du coeur qui, a élevé les oliviers,
Combien de siècles d'olive... Les pieds et les mains captifs De l'aube claire au petit jour pèsent sur vos os et vos corps.
Jaen soulève-toi avec bravoure sur tes pierres lunaires, ne va pas être esclave De toutes tes oliveraies.
Andalous de Jaen, fiers cueilleurs d'olives, mon âme demande de qui, de qui sont ces oliviers,