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Chant de lutte des mondines (repiqueuses de riz de la plaine du Po) de Bentivoglio, qui décrit leur victorieuse lutte syndicale dans l’après-guerre. Dans l'eau jusqu'aux genoux, le dos courbé sous le soleil de plomb, les mondines chantent pour se donner du courage.

È Partita

È partita la celere da Bologna Dagli agrari é stata chiamata Dagli agrari é stata chiamata A Bentivoglio ha dovuto fermar

Con le staffette lor sono partiti Nelle aziende si sono recati Nelle aziende si sono recati A bastonare i lavorator

E una lotta terribile e dura Ma noi mondine non abbiam paura Ma noi mondine non abbiam paura E sul lavoro noi siamo resta

Sono passati trenta-sei giorni E gli agrari non volevano firmare E gli agrari non volevano firmare Ma sul più bello li abbiamo piega

Traduction

Elle est partie

Elle est partie la police de Bologne ; Appelée par les propriétaires, Elle a dû s’arrêter à Bentivoglio.

Ils sont partis avec les renforts Dans les usines ils se sont rendus Pour matraquer les travailleurs

La lutte a été terrible et dure Mais nous les mondines n’avons pas eu peur Et au travail nous sommes restées

Cela a duré trente-six jours Et les propriétaires ne voulaient pas signer Mais au bout du compte on les a fait plier