Enfants de l’atelier

Enfants de l’atelier, ou enfants de la terre Déjà l’heure approche de la plus juste des guerres La guerre prolétarienne, guerre sans frontières Nous ferons flotter au vent des drapeaux rouges et noirs.

En avant, nous les rebelles, fiers justiciers D’un monde de fraternité, de paix et de travail.

Depuis les montagnes et les vallées nous nous précipitons Avec nos mains calleuses pour prendre notre revanche Nous, les défenseurs du peuple, sommes les fleurs les plus pures Fleurs qui n’ont pas fané dans des taudis immondes.

Nous saluons la mort, belle vengeresse Nous ouvrirons les portes d’une ère plus heureuse Aux morts nous nous mêlons, et, sans pâlir, Nous luttons pour l’anarchie : vaincre ou mourir.