Paroles Jean-Paul Hébert (?), musique anonyme (1705)
[LA]

Fric à l’aise

Ah que je gagne du fric à l’aise Quand y’a pas de règles pour l’emploi J’ouvre et je ferme les usines Sans me soucier des ouvriers (bis)

J’ai rétabli l’travail des gosses Dans les pays d’Extrême-Orient Leurs petites mains cousent des godasses Pour bien moins cher que leurs parents (bis)

La nuit, j’fais travailler les femmes Y’a pas d’raison qu’elles y échappent Comme ça elles sont près de leurs mômes C’est plus social et plus rentable (bis)

Aujourd'hui je suis mercenaire Pour le MEDEF et pour le fric J’ai un contrat en Normandie Je restructure l’industrie (bis)

Après, il y aura la Bretagne, La Lorraine et le Pas-de-Calais Chaque fois que je ferme une usine Y’a dix millions qui tombent pour moi (bis)

Ah que je gagne du fric à l’aise Quand y’a pas de règles pour l’emploi J’ouvre et je ferme les usines Sans me soucier des ouvriers (bis)