Chant des partisans

Ne dis jamais que c’est ton dernier chemin Malgré les cieux de plomb qui cachent le bleu du jour Car sonnera pour nous l’heure tant attendue Nos pas feront retentir ce cri : nous sommes là

Le soleil illuminera notre présent Les nuits noires disparaîtront avec l’ennemi Et si le soleil devait tarder à l’horizon Ce chant se transmettra comme un appel

Ce chant écrit avec du sang et pas de l’encre Ce n’est pas le chant d’un oiseau en liberté : Un peuple, entouré de murs qui s’écroulent, L’a chanté un fusil à la main

Du vert pays des palmiers au pays des neiges blanches Nous arrivons avec nos souffrances et nos douleurs Et là où est tombée la plus petite goutte de sang Jailliront notre héroïsme et notre courage

C’est pourquoi ne dis jamais…