Une chansonnette écrite vers 1885 par Constant Marie (1838 — 1910), ancien communeux, maçon reconvertit à la cordonnerie.
Cette chanson, très en vogue dans les milieux libertaires parisiens de l'époque, lui vaudra le surnom, forcément, de Père Lapurge.
Constant Marie reste, à mon sens, un chansonnier emblématique qui reste un travailleur tout en étant un propagandiste infatigable. On lui doit aussi les chansons : La dynamite et vive la canaille !
On peut noter que cette chanson nait presque 7 ans avant la vague d'explosions en tout genre des années de propagande par le fait qui mènera Ravachol, Vaillant, Henry et d'autres à la guillotine… Les roussins feront alors quelques misères à Constant Marie mais finiront par le reconnaître incapable de faire sauter quoique ce soit.
Le Père Lapurge reste quand même une belle marmite à chanter devant tous les commissariats…