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histoire
Posted mardi 15 avril 2014 à 20:17
traduction
Posted vendredi 25 octobre 2013 à 17:48
La révolte d'Oaxaca est une insurrection marquant la politique du Mexique en 2006. Les évènements se situent au sud du pays, et sont localisés dans la ville principale de l'État portant le même nom. Elle débute en mai avec une grève des professeurs du syndicat SNTE. Les affrontements avec les autorités du gouverneur de l'État font évoluer la situation et étendent la grève. En tout état de cause, le terme simple de grève ne suffit plus, on parle de Rebelión Popular en Oaxaca, voire de « Commune libre ».
Son de la barricada
El día catorce de junio, del año de 2006 En la plaza de Oaxaca se puso el mundo al revés. Temprano por la mañana al punto de amanecer Nadie hubiera imaginado lo que iba a suceder.
La huelga del magisterio tenía la plaza tomada, Mientras el pinche gobierno preparaba la celada. Antes que amanezca el día, quitamos este plantón, Gritaba la policía y empezó la represión.
¿Qué de dónde son, qué de dónde son? Que son de la barricada ! ¿De dónde son, qué de dónde son? Que son de la barricada !
Sonó la alerta en la calle por donde entro el regimiento Y atrás de la barricada se alborotó el campamento Más tardaron en llegar que luego en salir corriendo Porque la gente en la plaza ya se estaba defendiendo
Salieron de todos lados con palos, gritos y piedras Y a toda la policía la mandaron a la mierda Después vino el contraataque, con fuerza de tierra y aire Con gases que los maestros se quitaron con vinagre.
¿Qué de dónde…
Se acabó el gas y el valor, con la plaza enardecida Y las fuerzas del gobierno salieron en estampida Chocó con piedra el traidor que asalta de madrugada Porque hoy la gente en la calle ya lo espera en barricada.
¿Qué de dónde…
Ce sont ceux de la barricade
Le quatorze juin 2006, Sur la place d’Oaxaca c’était le monde à l’envers. Tôt le matin, juste avant l’aube, Personne n’aurait imaginé ce qui allait arriver.
La grève des enseignants avait occupé la place Pendant que ce salaud de gouvernement tendait son piège. « Avant que le jour se lève, nous balayerons ce piquet, » Criait la police, et la répression commença.
Mais d’où sont-ils, mais d’où sont-ils ? Ce sont ceux de la barricade. Mais d’où sortent-ils, d’où sortent-ils ? Ce sont ceux de la barricade.
L’alerte a été donnée dans la rue où a pénétré le régiment Et de l’autre côté des barricades, c’était le branle-bas de combat. Les flics ont mis plus longtemps à arriver qu’à déguerpir, Car sur la place les gens se sont défendus.
De partout, avec leurs bâtons, leurs cris et leurs cailloux, Ils sont sortis et ont envoyé bouler tous les policiers. Puis la contre-attaque est arrivée des airs et des routes, Face aux gaz les enseignants se protégeaient avec du vinaigre.
Fini le gaz et le courage, face à la place en fureur Les forces du gouvernement ont décampé. Ils se sont ramassé des pierres, les traîtres qui attaquent à l’aube, Car aujourd’hui la rue les attend sur les barricades.
La révolte d'Oaxaca est une insurrection marquant la politique du Mexique, durant le second semestre 2006. Les évènements se situent au sud du pays, et sont localisés dans la ville principale de l'État portant le même nom.
Son point de départ est en mai avec une grève des professeurs du syndicat SNTE à Oaxaca de Juarez, la capitale de l'État ; des affrontements avec les autorités du gouverneur de l'Etat ont fait évoluer la situation en juin et en novembre. En tout état de cause, le terme simple de grève ne suffit plus, sur certains sites internet on parle de Rebelión Popular en Oaxaca, voire de « Commune libre ».
Le 22 mai commence une grève qui ne concerne que le seul Sindicato Nacional de Trabajadores de la Educación (SNTE)3, sur la base de revendications salariales. Emmenés par Enrique Rueda Pacheco, ils réclament une augmentation cadre et s'adressent au gouvernement de l'État d'Oaxaca sachant que ce domaine relève de la compétence de l'État fédéral. Ils sont 70 000 à suivre le mouvement, et placent un piquet de grève au beau milieu du centre-ville (chiffres non officiels).
Le 14 juin correspond à une opération policière de taille dans la capitale, mobilisant
3000 policiers.
Le gouverneur aurait opté pour ce passage à l'action afin de respecter une promesse
électorale, le centre-ville historique de la ville étant un passage touristique permettant
l'afflux de devises aux commerces et générateur d'emplois.
Après juin 2006, la révolte s'est étendue a d'autres centres urbains de l'État
d'Oaxaca et dépasse largement la socio-catégorie des fonctionnaires en enseignement.