Ce sont ceux de la barricade
Le quatorze juin 2006, Sur la place d’Oaxaca c’était le monde à l’envers. Tôt le matin, juste avant l’aube, Personne n’aurait imaginé ce qui allait arriver.
La grève des enseignants avait occupé la place Pendant que ce salaud de gouvernement tendait son piège. « Avant que le jour se lève, nous balayerons ce piquet, » Criait la police, et la répression commença.
Mais d’où sont-ils, mais d’où sont-ils ? Ce sont ceux de la barricade. Mais d’où sortent-ils, d’où sortent-ils ? Ce sont ceux de la barricade.
L’alerte a été donnée dans la rue où a pénétré le régiment Et de l’autre côté des barricades, c’était le branle-bas de combat. Les flics ont mis plus longtemps à arriver qu’à déguerpir, Car sur la place les gens se sont défendus.
De partout, avec leurs bâtons, leurs cris et leurs cailloux, Ils sont sortis et ont envoyé bouler tous les policiers. Puis la contre-attaque est arrivée des airs et des routes, Face aux gaz les enseignants se protégeaient avec du vinaigre.
Fini le gaz et le courage, face à la place en fureur Les forces du gouvernement ont décampé. Ils se sont ramassé des pierres, les traîtres qui attaquent à l’aube, Car aujourd’hui la rue les attend sur les barricades.