Paroles Wacław Święcicki (1884 ou 1893), adaptation Waclaw Swiecicki (1897), musique traditionnelle
[SOL/DO/MIB/DO]

Warszawianka

Śmiało podnieśmy, sztandar nasz w górę, Chmiawo podniéchmé, chtandar nach v gourin,

Choć burza wrogich żywiołów wyje, Khotch bouja vroguikh jéviowouv véyè,

Choć nas dziś gnębią siły ponure, Khotch nas dzich gninbian chiwé ponourè,

Chociaż niepewne jutro niczyje… Khotchiaje niépévnè youtro nitchéyè…

O, bo to sztandar całej ludzkości, Oh, bo to chtanedar tsaouèye loudskochtchi

To hasło święte, pieśń zmartwychwstania, To khasouo chvientè, pièchgne zmartvékhvstania,

To triumf pracy, sprawiedliwości, To tréoumphe pratsé, spraviedlivochtchi,

To zorza wszystkich ludów zbratania! To zoja vchéstkih loudouv zbratania !

Naprzód, Warzawo ! Na walkę krwawą, Napchoude, Varchavo ! Na valken krvavan,

Swiętą a prawą! Marsz, marsz, Warszawo! Chvientan a pravan ! Marche, marche, Varchavo

Traduction

Varsovienne

Résolument, levons très haut notre drapeau, Malgré la tempête hurlante des éléments hostiles, Malgré l’oppression des forces sombres aujourd’hui, Et bien que l’avenir soit incertain pour tous…

C’est le drapeau de toute l’humanité, c’est la devise Sacrée, c’est le chant de la résurrection Le triomphe du travail de la justice, C’est l’aurore de la fraternité entre toutes les nations !

En avant Varsovie ! Pour les combats sanglants, Sacrés et justes ! Marche, marche Varsovie

Histoire

Un des chants les plus populaires des ouvriers de Pologne et d'Union Soviétique, et de l'Allemagne anti fasciste. Elle est aussi connue en France sous le titre de « la Varsovienne". Waclaw Swiecicki, un poète polonais la composa en 1884 (ou 1893) alors qu'il était emprisonné à la citadelle de Varsovie pour avoir participé à des manifestations socialistes et organisé un "centre révolutionnaire". pour protester contre l'occupation russe.

Le poète russe Krijanovski l'a adapté en 1897 et il devint le chant de protestation des internés sous le régime tsariste. Très populaire en Russie, dans les périodes révolutionnaires de 1905 et 1917,

Ce chant a été repris en espagnol, même si peu de phrases changent, pendant la révolution en Espagne (1936) . C'est un appel aux barricades et un hymne à la gloire de la liberté et de la Confederacion National del Trabajo (CNT). Ce syndicat anarchiste, dont la figure la plus emblématique de la guerre d'Espagne est Buenaventura Durruti, fût des plus actifs avant et pendant la guerre, aussi bien dans la vie économique, politique, culturelle qu'au combat.